WKcollective | Portraits in Red

Une chorégraphie de Wanjiru Kamuyu développée avec Robyn Orlin

solo |

danse/sculpture

Création 2017

Durée : 35 à 42 minutes

Tous publics

Portraits in red interroge l’idée d’un standard de beauté dominant en remettant en question l’image du corps. L’hégémonie de la définition européenne et américaine du corps idéal et la diffusion mondiale à des fins mercantiles par l’industrie de la mode d’un standard de beauté homogénéisé sont les points de départ de ce travail.

Originaire d’un foyer mixte kenyan-américain et ayant vécu dans trois continents (Afrique, Amérique du Nord et Europe), Wanjiru Kamuyu est fascinée par le rapport à la beauté de chaque société et les réactions face à la notion du corps.

Avec Portraits in red, et après son solo Spirals, elle continue à explorer cette idée en s’appuyant cette fois-ci sur l’expertise artistique de la chorégraphe-dramaturge Robyn Orlin.

La notion et la définition de la beauté dans un contexte permanent d’objectification et d’exotification du corps humain, en particulier celui de la femme, a servi de point de départ aux recherches pour cette œuvre.

Portraits in red confronte des idées, des problématiques et des défis liés à la question du corps comme la domination, l’oppression, l’assimilation, l’objectification, ou du corps comme surface de projection exotique. La chorégraphie est un discours critique à l’encontre du modèle de beauté occidental qui est culturellement, racialement et socialement biaisé.

Portraits in red est un récit universel, audacieux, courageux et intransigeant.

Chorégraphie et interprétation |

Wanjiru Kamuyu

Dramaturgie | Robyn Orlin

Musique (composition) | Nate May

Musique (arrangement) | lacrymoboy

Conception costume | Robyn Orlin

Réalisation costume | Birgit Neppl

Lumières | Cyril Mulon

Art | Wangechi Mutu

Calendrier de diffusion

“(…) La Kenyane Wanjiru Kamuyu, déjà forgée dans une carrière très internationale, aux USA y compris, s’est attiré un petit triomphe public, dans un solo tout en Spirale, brassant un gigantesque tissu à la façon d’une prothèse mêlée à ses propres cheveux, aux lanières de sa robe, à sa nudité partielle, dans un grand parcours de la ténacité des métamorphoses, sacral et très assuré. Cette puissance de conviction soliste pouvait faire écho à l’ouverture du festival par Germaine Acogny, en Mon Elue Noire du chorégraphe Olivier Dubois. ”

Gérard Mayen, Danse Canal Historique. avril 2017

Photos © Stéphane Chouan